SITUATION

A mi-chemin entre mer et haute montagne, Villars, Chef_lieu de canton se déploie au soleil, sur le plateau du Savel à 432 mètres d'altitude. Il domine de 200 mètres le cours moyen du Var, fleuve que longent la ligne de Chemin de Fer de Provence et la route nationale 202. Depuis la gare de Villars, les marcheurs peuvent accéder au village par un sentier pédestre.
Les véhicules, eux, quitteront la RN 202 pour prendre, sur leur droite, la départementale 26 qui serpente sur 2 Kilomètres entre vignobles, olivaie et bois de chênes (vue panoramiques sur la vallée vers l'Ouest et le Sud). Cette route permet, lorsque vous aurez fait halte à Villars, soitde regagner la nationale 202 en passant par l'agréable village de Massoins, celui de Tournefort et de redescendre en empruntant la vallée de la Tinée, soit de suivre la départementale 226 pour aller admirer le site de Thiery.

HISTOIRE

On trouve trace du village à l'époque Ligure (Eguitori). Il fut respectivement romain (Villarium oppidum), Seigneurie des Bénédictins de Lérins, des Templiers, des Thorame-Glandèves, des Solaro, Vargagno et enfin Salmatoris (1723) de Cherasco, ville jumelée avec Villars depuis 1991.

ART ET PATRIMOINE

L'église Saint Jean-Baptiste abrite un retable attribué à Ludovic Bréa et Ronzen (1524) ainsi qu'un Saint Jean Baptiste classé, en bois polychrome, de Matheus d'Anvers. Des panneaux explicatifs sont à la disposition des visiteurs.
Quant à son clocher de style roman lombard, la pyramide qui le coiffe est flanquée, sur chacune de ses quatre faces, de douze pierres en saillie (la signification de cette architecture reste encore de nos jours, un mystère). Cet édifice jouxte le cimetière et l'Allée des Grimaldi, étonnante rangée de colonnades (XVème siècle).
On peut y découvrir, en arpentant les ruelles pavées inaccessibles aux voitures, des maisons à grenier ouverts (soleïaïre), aux facades peintes, la Castre (Maison des Templiers), de belles portes sculptées, des fontaines, des passages sous voûtes, la rue de la Juterie avec la porte Saint Antoine qui permettait de la barricader,
l'emplacement du Château d'Espéron, qui fut rasé en 1621, le quartier du lavoir avec la chute d'eau des moulins (huile et farine). C'est l'ancien lieu industriel du village (début XXème siècle). A cette époque on y trouvait aussi l'usine de production électrique, la scierie, le lavoir. La force était fournie par l'eau du vallon de l'Espignole, captée plus en ammont.
Dans le village et aux alentours, on peut découvrir huit chapelles dont deux peintes : Saint Jean (sentier pédestre à partir du haut du village), Sainte Pétronille (près du pont médiéval du même nom, quartier dit "Le Salvaret"). L'actuel gîte rural est construit à l'emplacement d'un ancien moulin, prolongement du quartier industriel.

NATURE ET DECOUVERTE

Dans un environnement naturel arboré parcouru de nombreux sentiers de randonnées (dont le GR5), on peut découvrir la chapelle Saint Jean du désert dont la croix surplombe le village. De là, la vue embrasse toute la vallée du Var et offre un panorama splendide; plus haut encore , la forêt de Sarzit et ses châtaigneraies, la Vacherie, la Pointe des Quatres cantons (1174 mètres) qui permet de dominer le paysage à perte de vue et d'où il est quelquefois possible (par réfraction) d'apercevoir la Corse.
Un terroir viticole dont la notoriété dépasse nos frontières rend célèbre le vin de Villars. c'est l'AOC "Côtes de Provence" rouge et blanc du "Clos St Joseph" ainsi que quelques bons petites crus soignés amoureusement par des particulier. Lunel, la Chaudanne, le Chival, etc... coteaux ensolleillés favorables aux vignobles.